Est-ce encore de la voyance ? Le flou entre scénario et spiritualité
Dernier niveau de mon tâtonnement : le figurant des grandes usines et leur responsabilité. Car postérieur la vitrine discount, il y a une organisation millimétrée, parfois déshumanisée. J’ai réussi à échanger avec un ancien modérateur d’un estimé site de voyance low cost. Il m’a raconté de quelle manière les consultations sont surveillés, analysés, évalués à la seconde autour. Les voyantes sont notés sur leur “accroche”, leur propension à effectuer surnager l’appel, leur empathie raisonnable en minutes facturées. Les plus rentables sont montrés, mes amies écartés. On est loin de l’image idéaliste du voyant inspiré dans son cabinet feutré. On assiste plutôt à une production rationalisée, où la note illuminé devient un concours marchand de façon identique à un autre. Ce système, correctement huilé, génère des avantages de confort, tout en formulant un montant “solidaire”. Une hypocrisie actuel, en somme. Et pourtant, dans ce décor formaté, j’ai également croisé des paroles originaux. Des cartomanciens qui, nonobstant les modalités, essaient d’apporter du sens, de la clarté. C’est toutefois là le paradoxe de la voyance discount : un bord d'ordinaire opaque, mais des personnes qui souhaitent à bien favoriser. Reste à savoir si la femme, lui, saura estimer la passion dans le brouhaha tarifé des consultations à la chaîne.
Il est fabriqué avec des éléments de se remuant dans l’économie de la voyance discount. il n'est pas exclusivement le coût – si faible qu’il en s'avère suspect – ni le côté impersonnel des grosses enteprises. C’est ce que cela révèle de l'ensemble de nos fragilités communautaire. Lorsque j’ai entamé cette dépistage, je pensais battre un marché secondaire, marginal, destiné à six ou sept crédules. J’ai découvert une tout autre réalité : celle d’une marché parfaitement huilée, avec des instruments banque traditionnels, des stratégies d’engagement client bien rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se limite pas à une consultation ponctuelle : elle installe une rite. J’ai analysé une centaine de témoignages clients sur diverses usines audiotel. Un mot revient d'ordinaire : “rassuré”. Pour six ou sept centimes la minute, des milliers de gens cherchent une affirmation, une lumière, une index tendue. Il ne s’agit pas d’avoir excuse, mais de se connaître bon. Et ce glissement, presque indécelable, est majeur. On ne pratique plus pour savoir le destin, mais pour continuer le à utiliser. La voyance est alors une forme d’auto-médication psychique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié concerne la défense des visiteurs. Car si les plateformes se parent de mentions conformes, de CGU et de codes de morale, immensément larme assument leur histrion d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en maintienne : il est interdit de prévoir des espérances ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les sculptées, les appels sont réalisés pour rester. J’ai enregistré de multiples consultations anonymes. Dans chacune, on me suggère de “rappeler voyance olivier la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre instantanément, car un message se précise”. C’est délicat, jamais agressif, mais tout le temps orienté rythmique la reconduction. J’ai en plus remarqué que certaines cabinets exerçaient signal à des process de fabrication psycholinguistiques proches du vente persuasif : vocabulaires agréable, allusions d'origine émotionnelle, dons d’attente. Le tout associé dans une sagesse de vente bien opinion. La extrémité avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des personnes fragilisées – endeuillées, isolées, anxieuses – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, c’est l’absence de suivi. Dans une consultation “classique”, il y a la plupart du temps une rapport suivie, un frontière. Ici, rien. Juste un numéro à s'accommoder et un écho inconnue.